
Des auteurs dans le Tennessee (USA) ont étudié l’exposition au mercure chez des mères hospitalisés avec leur nouveaux nés. Ils se sont aperçus que les taux de mercure les plus élevés étaient retrouvés chez les nouveaux nés ayant bénéficié de la nutrition parentérale.
Les taux de mercure étaient de l’ordre de 0,60 μg/L de mercure dans les urines, au cours des premières semaines, avec une élévation à 1,1 µg/L une semaine plus tard.
Une corrélation était retrouvée, avec un taux d’autant plus élevé que les prématurés avaient bénéficié d’un traitement prolongé par nutrition parentérale. Aucun autre facteur (notamment confondant) n’a été identifié comme étant responsable d’une augmentation du taux de mercure (ventilation, nutrition entérale, …).
Les valeurs retrouvées s’approchent des doses journalières d’exposition de référence recommandées par l’agence de protection environnementale (0,1 μg/kg/jour).
Des traces de mercure (faibles mais détectables) étaient retrouvés dans le mélange de nutrition parentérale, que celui ci contienne des oligoéléments ou non. en reprenant chaque ingrédient constitutif de la nutrition parentérale, un par un, il n’est pas retrouvé de trace de mercure… L’hypothèse à confirmer serait que la source de contamination soit l’équipement dédié à la préparation, ou proviendrait d’une contamination des mélanges destinés aux adultes.
Aucune conséquence en termes de séquelle neurologique n’a été retrouvé chez les enfants qui ont été suivis durant 2 ans après exposition.
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