Il s’agit du titre d’un guide de formation du Moniteur des Pharmacies, accès Conseil, rédigé par AH Collin et A Blanc, pharmaciens.
Ce numéro permet de faire le point sur les conservateurs : le triclosan, susceptible de favoriser les résistances aux biocides et antibiotiques, les parabènes (perturbateurs endocriniens pour certains), le phénoxyéthanol (pas chez l’enfant de moins de 3 ans pour le siège, et à une concentration inférieure à 0,4% sinon), les MIT et MCIT (remplaçant les parabènes et responsables de cas de sensibilisation, interdits dans les produits sans rinçage et laits corporels).
Il est aussi abordé les filmogènes, dont le baume du pérou et la colophane, ainsi que es substances parfumantes allergisants (urticaires et eczémas de contact).
Certains tensioactifs employés comme moussants, mouillants ou émulsifiants sont abordés : esters de PEG (à ne pas employer sur peau lésée, susceptibles de contenir des quantités infimes d’oxyde d’éthylène et de 1,4-dioxane), le laurylsulfate de sodium, irritant.
Let agents de coloration (noir ébène ou paraphénylène diamine, interdits avant 16 ans), les filtres ultraviolets organiques, minéraux ou à base de nanoparticules sont également abordés.
Les risques liés aux sels d’aluminium (absorption cutanée, relation avec le cancer du sein) sont aussi présentés.
En l’état, chaque classe est succinctement présentée, avec les utilisations cosmétiques et ce qu’on lui reproche. en dernière page on retrouve un récapitulatif.
Ce document clair et concis permet de se remettre au clair, notamment pour tous ceux intéressés par la dermopharmacie et la cosmétique.